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Laugh with death • Ciaràn

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Elinou

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MessageSujet: Laugh with death • Ciaràn Laugh with death • Ciaràn EmptyDim 25 Juin - 21:57

Cela faisait quelques jours maintenant que je ne pouvais m’empêcher de sourire. J’étais plus souvent dans la lune que d’habitude et cela amusait beaucoup mes collègues. Mais ils me le pardonnaient aisément, ce n’était pas tous les jours que l’on se retrouvait fiancée à un homme formidable qui était soi-disant contre le mariage. Il m’avait quand même bien eu pour le coup. Assise à mon bureau dans le tribunal, je regardais rêveusement la bague que Ciaràn m’avait offerte lorsqu’il m’avait demandé de l’épouser. Je m’aimais cette bague, terriblement, mais pas autant que je pouvais aimer mon fiancé. Dans quelques minutes, ma journée serait terminée et j’allais pouvoir rentrer à la maison pour me reposer un petit peu. J’avais normalement un procès cet après-midi mais la séance avait été renvoyé au lendemain pour je ne me souvenais plus trop quelle raison. Il fallait dire pour ma défense que j’avais tout de suite pensé à préparer un petit diner romantique alors la cause de se renvoie m’importait peu. D’ailleurs, mon supérieur passa la tête dans mon bureau et m’appela avant de sourire face à mon manque de réaction. Il frappa alors à ma porte, me faisant sursauter. Je me demandais bien ce qu’il voulait et je ne pus que le remercier quand il me répondit que je pouvais y aller maintenant si j’en avais envie. Je rangeais rapidement mes affaires dans mon sac avant de quitter mon bureau, bien décidé à quitter le tribunal.

Enfin, ça, c’était sans compter sur Ciaràn. Alors que je descendais les marches du tribunal, je vis mon fiancé se diriger vers ce dernier avec son collègue, celui-là même qui c’était marié voilà quelques jours. Mais comme ils semblaient être avec un détenu, je me contentais d’un simple signe de tête mais je pris également la décision d’attendre que les deux hommes ressortent. J’attendis donc patiemment, en profitant pour jouer à un jeu débile sur mon téléphone. J’étais accroc aux jeux idiots pour smartphone, ce n’était pas ma faute. Entendant des bruits de pas près de moi, je relevais la tête pour voir que Ciaràn m’avait rejoint avec son collègue. Je me permis de saluer ce dernier avant pour finalement glisser mes bras autour du cou de mon fiancé pour l’embrasser. « Coucou toi. Alors, on est en balade? » Même si bon, encadrer un criminel au tribunal n’était pas réellement une balade. Je m’écartais finalement, ne voulant pas déranger les deux hommes alors qu’ils étaient en service. « Tu penses être à la maison pour quelle heure ce soir? » Question ô combien importante pour moi si je voulais avoir le temps de préparer le repas. Parce que j’avais beau avoir appris à cuisiner, je mettais quand même toujours un petit peu de temps à cuisiner. Ce n’était pas toujours évident pour moi mais je faisais quand même des efforts pour Ciaràn.
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MessageSujet: Re: Laugh with death • Ciaràn Laugh with death • Ciaràn EmptyDim 25 Juin - 21:58

Cette journée avait quelque chose de différent pour Ciaran, comme une étrange impression. Un pressentiment que quelque chose allait clocher. Sans doute était-ce simplement le fait de délaisser ses vêtements civils pour enfiler la tenue d'officier de police. Cette fameuse chemise bleue et le pantalon bleu foncé qui allait avec. Cela faisait longtemps que Ciaran ne l'avait pas enfilée. En vérité il ne l'enfilait sue lorsqu'il patrouillait en ville. Aujourd'hui le jeune homme avait revêtu son ensemble pour accompagner un détenu au tribunal en attendant son jugement. Inculpé pour traffic de drogue et blanchiment, l'individu était très connu de la police comme faisant partie d'un gang. Son gilet par balle sur ses épaules, Ciaran avait pris le volant de la voiture de patrouille le temps de rejoindre la prison où ils accueillirent le détenu avant de le mettre dans la voiture, menotté. Le trajet jusqu'au tribunal fut silencieux. Seuls les deux collègues discutaient. Pas besoin de deviner de quoi ils parlaient. Le mariage de Ciaran et Éden était au sommet des discussions abordées des derniers temps.

"Tu as déjà ton costume ?!" Ciaran souriant doucement à sa question "Oui. Et bizarrement je me sens bien dedans. Ca doit être un signe moi qui déteste les costumes. " lâchait il avant de se garer dans la cour du tribunal. Ciaran attrapait alors le détenu et le fit rentrer dans le tribunal avant de rapidement voir Éden qui se tenait à l'entrée prête à partir. Le jeune homme lui souriait doucement avant d'emmener le détenu en sécurité. Il avait bien vu le sourire sexy d'eden. Inutile de préciser combien elle rêvait de lui arracher sa tenue qu'elle trouvait particulièrement sexy. De retour près de sa future épouse, Ciaran répondit à son baiser en riant "Je serai la pour 18heures si tout va bien. Le temps de ramener le détenu à la prison et je rentre. Tu veux que je ramène mes menottes ?!" Lançait il en éclatant de rire. Ciaran souriait doucement et embrassait longuement la belle brune avant de la lâcher pour s'éloigner "sois prudente sur la Route. Je t'aime. " lançait il en de retournant vers la porte du tribunal qui venait de s'ouvrir laissant apparaître quatre individus lourdement armés. D'un geste purement protecteur, Ciaran poussait Éden derrière lui pour la protéger de son corps avant de sortir son arme prêt à tirer quelques coups accompagné par son collègue lui aussi arme au point Mais il n'eut pas le temps de tirer qu'une intense douleur le faisait suffoquer. Ciaran s'écroulait alors au sol, la main sur sa poitrine avant d'apercevoir qu il venait d'être touché. Un goût de fer lui parvenait rapidement en bouche. Du sang. Ciaran peinait à respirer. Une intense douleur le tiraillait dans la poitrine et dans l'abdomen. Un individu fut tue sur le coup d'une balle entre les yeux par le collègue de Ciaran tandis Un second fut blessé mortellement et s'écroulait tandis que les deux autres allaient vers le détenu et l'aidèrent à se dépêtrer de ses menottes avant de fuir.

Allongé à terre, le corps criblé de balles, Ciaran perdait énormément de sang tandis que son collègue faisait pression sur sa poitrine pour limiter la perte déjà très importante. Les cris d'eden furent effroyables. Tout s'étant passe à une vitesse folle elle n'avait pas remarqué les blessures de son compagnon avant de le voir étendu au sol couvert de sang. Dans un ultime élan de courage, Ciaran attrapait la main de sa fiancée en souriant "t'inquiète. Je gère, Ca va aller " mentait il pour rassurer la jeune femme Mais l'expression de son collègue le trahissait. "Eh ma puce ... Je t'aime okay. Je t'aime comme un fou. Tu entends ?!" Murmurait il petit à petit sa voix entrecoupée de pauses pendant lesquelles il cherchait sa respiration. Ciaran lutait pour ne pas s'endormir devant la jeune femme. Il devait tenir le coup. Pour Éden. Mais il savait. Il savait que c'était terminé. Il avait été touché en pleine poitrine malgré un gilet par balle. Les balles perforantes avaient été plus fortes que le reste. Peu à peu, Ciaran perdait conscience. Tous les bruits environnants se faisaient minimes les uns après les autres. Ses paupières se fermaient elles aussi malgré les appels répétés de son collègue et des urgentistes arrivés pour le prendre en charge. Les cris d'eden étaient insoutenables mais Ciaran n'avait plus la force de lutter. Il se laissait partir peu à peu sous le regard désespéré de celle qu'il aimait. "On le perd. On le perd !!! Il faut l'intuber !! Chargez les palettes ! Trois, deux, un ... " Et puis plus rien. Plus un bruit. Juste cette lumière qui l'appelait au loin. C'était la fin.
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MessageSujet: Re: Laugh with death • Ciaràn Laugh with death • Ciaràn EmptyDim 25 Juin - 21:58

J’avais toujours aimé voir Ciaràn avec son uniforme, je le trouvais terriblement sexy ainsi habillé. J’attendis donc qu’il revienne sagement, dans un coin du tribunal. Ce soir, j’avais prévu un repas romantique pour lui et moi, histoire de passer du bon temps. Parce que depuis nos fiançailles, les choses s’accéléraient un peu. Il fallait que je fasse mon choix sur ma robe de mariée, j’en avais vu plusieurs qui me plaisaient mais je ne pouvais pas demander son avis au jeune homme. J’avais donc demandé à ma sœur de m’accompagner pour qu’elle me donne son avis et j’avais déjà une idée de la robe de mes rêves. J’avais déjà hâte d’être au moment de la cérémonie, quand Ciaràn allait me découvrir remontant l’allée au bras de mon père. Et dire que nous n’avions arrêté une date que dans plusieurs mois. J’étais déjà impatiente alors je n’osais pas imaginer ce que cela serait la veille du mariage. Je fus tiré de mes pensées par le retour de mon fiancé et de son collègue. Saluant ce dernier, je finis par embrasser Ciaràn, lui demandant quand il pensait rentrer. Dix-huit heures, ça allait être chaud pour ma surprise mais en même temps, j’aimais quand il rentrait plus tôt. Je lui tapais gentiment l’épaule quand il me proposa de ramener les menottes. Alors autant ce genre de proposition ne me dérangeait pas dans l’intimité, autant que cela soit devant son collègue… J’étais quand même un peu pudique sur ma vie sexuelle. Je vis Ciaràn faire quelques pas en direction de la sortie avant qu’un groupe d’homme n’entre soudain dans le tribunal. Sans que je comprenne ce qui arrivait, je me retrouvais soudain derrière Ciaràn alors que des coups de feu résonnaient. J’avais fermé les yeux et mettais bouché les oreilles si bien que je ne vis pas tout de suite que Ciaràn était blessé, grièvement blessé même. Rouvrant mes paupières, je vis le détenu prendre la poudre d’escampette avant de voir mon fiancé, couché au sol, son collègue occupé à comprimer une plaie sur sa poitrine. Tombant à genoux, je ne pus m’empêcher de hurler. Ce n’était pas possible, c’était forcément un cauchemar. Oui, cela devait être ça, je devais faire un mauvais rêve et bientôt, je me réveillerais dans mon lit, Ciaràn à côté de moi. Mais les secondes s’écoulaient et je ne me réveillais pas, me faisant comprendre que c’était la sombre réalité. Ciaràn me prit alors la main, me disant qu’il allait s’en sortir. Mais un regard à son collègue me fit comprendre qu’il mentait, que c’était trop tard, qu’il ne s’en sortirait pas. Mon fiancé reprit la parole et je ne pouvais m’empêcher de lui hurler dessus. « Arrête, ne me parle pas comme si tu n’allais pas t’en sortir. Tu n’as pas le droit de me laisser. » Rapidement, les ambulanciers furent au chevet du jeune homme, lui administrant les premiers secours pendant que le collègue de Ciaràn m’écartait légèrement pour leur laisser la place. Je m’accrochais à ce dernier comme à une bouée de sauvetage, comme s’il était le seul point fixe dans mon monde qui était en train de s’effondrer petit à petit. Mais le pire était à venir. Les ambulanciers furent soudain fébriles, sortant les palettes de réanimation. Mon cri se coinça dans ma gorge alors que mes jambes ne me soutenaient plus. La seule pensée qui me venait en tête était que Ciaràn ne pouvait pas m’abandonner, pas alors que nous allions nous marier. Les larmes coulaient librement sur mes joues alors que les ambulanciers essayaient tant bien que mal de réanimer le jeune homme. L’autre policier ne semblait pas en mener bien large non plus et j’étais toujours serré contre lui, écoutant sans réellement les entendre les paroles se voulant rassurantes. Ciaràn était mort, son cœur ne battait plus. Je ne voulais pas y croire et pourtant, le temps passait et les ambulanciers semblaient de moins en moins sereins sur l’issue du moment. Je leur demandais d’essayer une dernière fois, une toute dernière fois, je ne voulais pas qu’ils arrêtent avant d’avoir tout essayé. Je voulais croire qu’un miracle était possible. L’un des ambulanciers ajouta qu’ils allaient essayer une dernière fois, pour me faire plaisir. Et c’est là que le miracle eut lieu. Le cœur de Ciaràn repartit et il fut rapidement conduit à l’hôpital. Je ne fus pas autorisée à monter dans l’ambulance mais le collègue de mon fiancé accepta de me conduire à ce dernier, suivant l’ambulance de près. J’avais prévenu mes parents qui étaient déjà présents dans la salle d’attente quand j’arrivais aux urgences. Ciaràn était au bloc opératoire et nous ne savions pas combien de temps l’opération allait durer. Une fois près de ma famille, mes nerfs me lâchèrent et je m’effondrais en larmes dans les bras de mes parents, incapable de me calmer.
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MessageSujet: Re: Laugh with death • Ciaràn Laugh with death • Ciaràn EmptyDim 25 Juin - 21:58

Finalement le pressentiment de Ciaran s'était avéré vrai. Durant un instant le jeune homme pensait qu il aurait mieux fait de ne pas aller travailler au matin. De se faire passer malade comme Eden le réclamait presque tous les jours pour rester plus longtemps au lit à ses côtés. Mais comme chaque jour le jeune homme avait quitté sa fiancée après un langoureux baiser pour faire justice dans le pays, comme il aimait le faire depuis des années déjà. Ciaran n'aurait jamais pensé mourir de la sorte. Il aurait préféré mourir ailleurs que dans les bras de la femme qu'il devait épouser. Ciaran avait envie de lutter mais il sentait son cœur ralentir. Les cris d'eden se faisaient de plus en plus bas, jusqu'au silence total. C'était donc ça la mort. Cette lumière éblouissante... Non. Il ne pouvait pas mourir. Il ne pouvait pas abandonner Éden. Pas avant leur mariage. Il la connaissait suffisamment pour savoir qu'Eden allait mourir de peine s'il mourrait. Néanmoins bien qu'il luttait pour survivre il était comme attiré par la lumière. Éden ...

Dans l'ambulance les secours bataillaient pour ramener ciaran à la vie. Leur ami. Leur collègue. À force ils se croisaient souvent sur dès interventions mais ils espéraient toujours ne pas savoir à réanimer leur collègues. Nerveux au possible tous les deux s'étaient regardes devant la détresse d'Eden. Ils n'avaient pas besoin de mots pour savoir qu'ils devaient poursuivre leurs efforts et continuer encore en espérant un miracle. Dans un ultime effort les ambulanciers reprirent le massage avant de défibriller le jeune homme une ultime fois. Soudainement un léger bip se fit entendre, signalant que le cœur de Ciaran venait de reprendre. La lumière se faisait moins éblouissante et Ciaran lui même parvenait à entendre son cœur battre. Il entendait les ambulanciers se féliciter, et lui demander de tenir le coup encore un peu. Il était vivant. Revenu d'entre les morts. Drôle d'expérience ... Ciaran fut alors débarque à l'hôpital où on le prit en charge en urgence en salle d'opération pour réparer les dégâts. L'opération durait quatre longues heures avant que le chirurgien ne sorte finalement du bloc pour s'approcher d'Eden qui serrait son père comme elle pouvait s'accrocher à une bouée. "Madame Whitaker ?! Je suis le Dr Harding. C'est moi qui ai opéré votre compagnon. La bonne nouvelle c'est qu'Il est en vie. Il a refait un arrêt sur la table Mais il est revenu. L'opération s'est bien passée. Quelques minutes de plus et il serait mort. Mais la mauvaise nouvelle c'est qu'avec ses deux arrêts, son cerveau peut avoir manqué d'oxygène. Il est donc dans le coma. Il m'est impossible de vous dire quand il en sortira, s'il en sort un jour. Alors je suis désolé, Mais dans le cas où il ne s'en sortirait pas, je me vois obligé de vous demander de prendre vos disposition en cas d'éventuel décès, par exemple de penser au don d'organes... " dit il. Le médecin semblait emphatique face à la détresse de la jeune femme "Il est en soins intensif. Vous pouvez aller le voir si vous le désirez mais il n'y a qu'une seule personne d'autorisée." Dit il avant de proposer à la jeune femme de le suivre. Il l'emmenait alors dans l'unité de soins intensif et s'arrêtait avant d'entrer dans la chambre. "Je dois vous prévenir Madame qu'il est place sous respirateur artificiel. Ne soyez donc pas effrayée par tous les fils. " dit il avant d'ouvrir la porte de la chambre de Ciaran. Allongé dans le lit, Ciaran était relié à diverses machines le maintenant en vie. Chacune émettait un petit bip sonore régulier signalant que tout allait bien. Le médecin préparait alors le fauteuil pour permettre à la jeune femme de s'installer à côté de Ciaran. "Je vous laisse tous les deux. Si vous avez besoin de quoi que ce soit n'hésitez pas. " dit il avant de partir. Ciaran avait beau être inconscient, il sentait la présence d'éden à ses côtés. Son parfum, sa main, ses lèvres sur son front et ses larmes sur ses joues. Elle était la. Dans un état pitoyable certainement Mais elle était la. Alors Ciaran devait se battre pour survivre. S'accrocher à elle comme à une ancre. Il devait s'en sortir, parce qu ils se marieront dans un an. C'est certain. Quelque chose lui disait même que même mort , Éden serait capable de réclamer un mariage posthume. Malgré l'absence. Malgré la peine. Elle l'aimait envers et contre tout.
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MessageSujet: Re: Laugh with death • Ciaràn Laugh with death • Ciaràn EmptyDim 25 Juin - 21:58

J’aurais dû insister, lui dire que je ne voulais pas qu’il parte travailler aujourd’hui. On aurait pu faire tellement de chose s’il n’avait pas quitté notre lit ce matin après notre baiser matinal. Et maintenant, Ciaràn était blessé, il était en train de mourir et je me sentais complètement impuissante, complètement démuni face à mon fiancé. Mais le coup de grâce fut quand je vis les ambulanciers réanimer le jeune homme. Je ne voulais pas y croire, Ciaràn ne pouvait pas mourir, c’était impossible, pas alors que nous étions heureux. Les ambulanciers faisaient tout ce qui était en leur pouvoir pour sauver le jeune homme et je leur demandais même d’essayer une dernière fois, pour être sûr qu’il n’y avait plus d’espoir, que Ciaràn ne reviendrait pas. Et comme s’il avait compris qu’il ne pouvait pas me laisser, comme s’il savait que j’aurais été capable de me laisser mourir, il revint. Son cœur battait à nouveau. Il fut conduit en urgence à l’hôpital où je retrouvais mes parents. Je me précipitais vers eux avant de laisser libre cours à mes larmes, attendant anxieuse mais impatiente des nouvelles de mon fiancé. Pendant quatre heures, je restais dans les bras de mon père, n’arrivant pas à m’arrêter de pleurer, m’accrochant à lui comme si ma vie en dépendait. Au bout de quatre heures, un chirurgien s’approcha de nous et j’eus beaucoup de mal à lâcher mon père sans sentir mes jambes vaciller. Le médecin m’annonça que Ciaràn était en vie mais dans le coma. Il ne savait pas s’il allait s’en sortir et cela me faisait terriblement peur. Je savais qu’il était dans l’obligation de me parler des dispositions à prendre mais j’aurais néanmoins préféré ne pas aborder ce sujet aujourd’hui, pas tout de suite. Même si Ciaràn était dans le coma, j’avais l’espoir qu’il se réveille un jour, qu’il me revienne. Réussissant à marcher sans trébucher, je suivis le médecin jusqu’à la chambre où se trouvait mon fiancé, aux soins intensifs. Avant d’entrer dans la chambre, le médecin eut la gentillesse de me prévenir de ne pas m’inquiéter des fils parce qu’en rentrant dans la chambre, je me rendais compte qu’il y en avait vraiment beaucoup. C’était terriblement inquiétant pour quelqu’un comme moi qui n’y connaissait rien au médical. Le chirurgien m’avança une chaise sur laquelle je me laissais tomber après l’avoir remercié. Avant que le médecin ne parte, je ne pus m’empêcher de m’inquiéter pour quelqu’un d’autre. « Docteur, est-ce que sa sœur a été prévenu? » J’ignorais si Jazz, la petite sœur de Ciaràn avait été mise au courant de l’accident de son frère et si elle savait qu’il était plus ou moins sauvé. Je voulais la voir, la rassurer moi-même et lui permettre de pouvoir voir son frère. Il avait tellement fait pour elle que c’était quand même la moindre des choses. Seule désormais avec mon fiancé, j’eus les plus grandes peines du monde à m’approcher et poser ma main sur la sienne. J’avais tellement peur de toucher quelque chose qu’il ne fallait pas. Je finis cependant par déposer mes lèvres sur son front avant de laisser glisser mon front jusque sur le drap, incapable de retenir mes larmes plus longtemps. « Mon amour… Il faut que tu t’en sortes, il faut que tu te réveilles. Je t’en prie, je t’en supplie, réveille-toi bientôt. J’ai terriblement besoin de toi. Je ne pourrais pas vivre sans toi. » Je ne savais pas s’il pouvait m’entendre mais dans le doute, je lui parlais, serrant sa main dans la mienne, mes larmes glissant sur mes joues et tombant sur celle du jeune homme. On aurait presque pu croire qu’il dormait s’il n’avait pas ce tuyau dans la gorge et ces fils de partout sur le corps. M’asseyant de nouveau dans le fauteuil, j’ignore combien de temps je restais là à regarder Ciaràn, espérant sans vraiment y croire un signe de lui. C’était trop tôt pour qu’il se réveille mais malgré tout, j’avais un espoir. Au bout de plusieurs heures, une infirmière passa dans la chambre et sembla étonner de me voir toujours là. Elle se présenta et ajouta qu’il faudrait que je rentre chez moi mais je ne pouvais pas. Je ne supporterais pas d’être chez moi sans mon fiancé, sans mon compagnon, sans sa voix, ses rires et ses baisers. Je préférais encore rester là que de devoir affronter le silence d’une maison vide. L’infirmière ajouta qu’elle allait voir pour que je puisse rester au chevet de mon fiancé pour la soirée et peut-être passer la nuit ici. J’avais demandé à mes parents d’aller récupérer Kinaï pour qu’ils le prennent chez eux. Parce qu’il était hors de question que je quitte le chevet de Ciaràn même si cela voulait dire dormir dans un fauteuil tout sauf confortable. Je ne voulais pas quitter le jeune homme, ayant trop peur que si je faisais ça, je le retrouve mort en revenant dans la chambre. En tout cas, pendant les heures qui venaient de s’écouler, j’avais pris une décision qui allait bouleverser un peu les plans du mariage. Si Ciaràn se réveillait, s’il sortait du coma et vivait, il était hors de question que j’attende un an pour me marier. Il faudrait impérativement avancer la date du mariage. Je me fichais bien des nombreux détails à régler, je voulais épouser Ciaràn le plus vite possible. J’avais pris une autre décision également. Déjà que j’avais eu toutes les peines du monde à retourner plaider après mon accident, je ne savais pas si je pourrais retourner un jour au tribunal sans me souvenir de cette journée. Alors, j’avais décidé de prendre des congés. Tous les congés que je n’avais pas pris jusqu’à aujourd’hui, et il y en avait beaucoup, m’offrait deux mois pour réfléchir à mon métier, au fait de si je voulais continuer à plaider ou si je me reconvertissais. Mais je voulais en parler avec mon futur époux, ce n’était pas une décision à prendre à la légère. Pour moi, il n’y avait aucun doute, Ciaràn allait s’en sortir, il ne pouvait pas en être autrement. L’infirmière revint alors avec le feu vert du chef de service et je la remerciais chaudement. Une longue attente allait avoir lieu désormais et je ne quitterais pas le chevet du jeune homme tant qu’il ne serait pas réveillé.
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MessageSujet: Re: Laugh with death • Ciaràn Laugh with death • Ciaràn EmptyDim 25 Juin - 21:58

Jazz. Biensur que non elle ne pouvait pas savoir. Ciaran n'avait aucun numéro de téléphone de personnes à contacter sur lui. Il devrait d'ailleurs penser à glisser ce genre de carte dans son portefeuille par sécurité à l'avenir. Son portable étant verrouillé, seule Éden pouvait le déverrouiller, sachant parfaitement que le code de son portable n'était autre que 3336, les chiffres de chacune des lettres formant son prénom. Le médecin observait Alors la jeune femme et secouait négativement la tête. "Si vous avez un numéro on peut la prévenir. À moins que vous souhaitiez le faire de vous même." Dit il en la regardant. Le médecin partit finalement dans ses soins laissant la jeune femme seule avec Ciaran. Jazz étant à New-York pour le travail, elle ne reçut le message concernant son frère qu'au soir. Elle embarquait alors dans le premier avion le lendemain matin et arrivait en début d'après midi dans le service de soins intensif. Jazz, jeune et elle, les yeux clairs et cheveux bruns bouclants à ses épaules était le portrait craché de son frère malgré leurs six ans de différence. Arrivée catastrophée à l'accueil elle demandait la chambre de son frère avant d'entrer dans cette dernière, posant sa main sur sa bouche en fondant en larmes en voyant son frère relié à toutes ces machines. Ciaran avait toujours pris soin d'elle après la mort de leur mère. Il avait mit entre parenthèse sa vie pour aider sa petite sœur lorsqu'elle était tombée dans le milieu de la drogue. C'était grâce à son frère qu elle en était sortie et avait retrouvé la stabilité d'un emploi et d'un véritable logement. Jazz avait vécu pendant près de trois ans chez son frère avant de retrouver son indépendance complète, désormais guérie de ses Demons. Elle tenait terriblement à son frère Alors le voir dans ce lit était le pire des tableaux. Elle s'était pourtant faite à cette possibilité. Elle savait que son métier était dangereux Mais elle connaissait trop bien son frère pour savoir que c'était justement cette adrénaline et ce besoin de protéger les plus faibles qui l'attirait dans le boulot de flic. En voyant la jeune femme a côté de Ciaran, Jazz frottait doucement ses yeux en souriant. "Vous êtes Éden n'est ce pas ?! Vous êtes exactement telle qu'il vous a décrite " avait elle dit avant de la prendre dans ses bras. Les deux filles restaient de longues heures à parler de Ciaran, de la mort de leur mère et de tout ce que le jeune homme avait fait pour Jazz et pour tous ceux qu'il aimait. "Ciaran est un bon gars. Il paraît parfois dur, mystérieux et indépendant Mais sous sa carapace c'est un gros nounours. Ça ne m'a pas étonné quand il m'a annoncé qu'il allait te demander en mariage. La première fois qu'il m'a parlé de toi j'ai su qu'il était tombé fou amoureux. Vous ferez un couple parfait. J'ai tellement hâte de vous voir vous marier. Vous avez déjà parlé d'avoir des enfants ?! Ciaran adore les bébés. Tu devrais le voir avec notre neveux. Un vrai tonton gâteau. D'ailleurs la petite préfère très clairement Ciaran à moi. Il a quelque chose d'attirant pour les enfants bien qu'il soit un peu gauche avec les tout petits. Autrefois il allait à l'orphelinat une à deux fois semaines pour proposer des activités aux enfants. Tous l'adoraient la bas. Alors quand l'orphelinat a été délocalisé, Ciaran a été dévasté. Mais je vois qu'il a retrouvé le plaisir d'aider au refuge. Tout lui Ca ... se soucier plus des autres que de soi même " dit elle en riant et Caressant la main de son frère. Elle versait une petite larme. "J'ai tellement envie qu'il me serre la. Il me manque. Son sourire, tout de lui me manque. " dit elle avant de finalement quitter l'hôpital en demandant à la jeune femme de la tenir au courant des jours à venir.

Les jours suivant furent pareils que les premiers. Cinq jours dans le coma et enfin une bonne nouvelle au tableau. Ciaran montrait des signes clairs d'activité cérébrale normale. Le médecin s'était empressé d'annoncer la bonne nouvelle à Éden qui n'avait pas quitté le chevet de Ciaran. "Madame Whitaker ?! J'ai des nouvelles concernant votre fiancé. Aux dernières nouvelles il semblerait qu'il ai reprit une activité cérébrale normale. Nous allons donc le sortir doucement du coma. Cela risque de prendre un jour où deux. Mais tout devrait bien se passer et vous aller retrouver votre fiancé je pense tel qu'il était autrefois. " dit il en souriant, heureux de voir la jeune femme sourire pour une fois. Sortant doucement du coma, il fallut deux jours à Ciaran pour se réveiller. Respirant désormais sans assistance, le jeune homme papillonnait des yeux après sept long jours de coma. Il grimaçait doucement de douleurs avant de tourner la tête vers Éden, endormie contre son torse. Un déposait un doux baiser sur son front pour l'extirper doucement du sommeil.
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MessageSujet: Re: Laugh with death • Ciaràn Laugh with death • Ciaràn EmptyDim 25 Juin - 21:59

J’ignorais si l’équipe médicale avait pu prévenir la jeune sœur de Ciaràn mais il fallait qu’elle soit au courant. C’était son frère qui était entre la vie et la mort, alors il fallait qu’elle sache. Le médecin me confirma que personne ici n’avait son numéro de portable et qu’ils n’avaient donc pas pu la prévenir. Je demandais donc la possibilité d’accéder au téléphone de mon fiancé, qui se trouvait avec le reste de ses affaires, pour prévenir moi-même la jeune femme. Je lui laissais un message avant de rester au chevet du jeune homme pendant toute la nuit, ne trouvant que très difficilement le sommeil. Je me réveillais plus d’une fois en sursaut, en proie à un cauchemar, toujours le même. Ciaràn étendu à mes pieds, mort. Il allait falloir beaucoup de temps pour que ces images ne disparaissent de mon esprit, si elles disparaissaient un jour. Jamais je ne m’absentais du chevet de Ciaràn, guettant le moindre signe d’amélioration ou de déclin qui signifierait que tout était perdu. En début d’après-midi, j’entendis la porte s’ouvrir et en tournant la tête, je découvris Jazz. Et je ne pus m’empêcher de fondre en larme, la jeune femme ressemblait tellement à son frère. Mais pour la défense de la jeune femme, je devais dire que je pleurais pour un rien depuis la veille. Pendant de longues heures, j’écoutais Jazz me parler de son frère. Quand la jeune femme parla enfant, je reportais mon regard sur mon fiancé, toujours allongé dans son lit. Nous n’en avions jamais parlé et maintenant, je me rendais compte que l’on aurait dû le faire depuis un moment maintenant. En voyant Jazz verser une larme, je ne pus m’empêcher de l’essuyer du pouce, esquissant un début de sourire. La jeune femme quitta ensuite l’hôpital non s’en s’être assuré que je la tiendrais au courant des moindres évènements. Ce que je promis de faire, évidemment. Jazz était réellement une jeune femme très sympathique même si j’aurais aimé la rencontrer dans d’autres circonstances. Je restais au chevet de Ciaràn, bien décidé à attendre le réveil du jeune homme sans bouger. Parce que je voulais qu’il se réveille, je ne voulais pas penser au don d’organes ni à toutes les dispositions à prendre pour un enterrement alors que je devrais plutôt penser aux préparatifs de notre mariage.

Je restais cinq jours au chevet de mon fiancé, sans qu’aucune amélioration ne se voie. Bon, au moins, il n’était pas mort, ce qui était quand même terriblement agréable. Toute ma famille était suspendue au téléphone, attendant un coup de téléphone qui annoncerait enfin une bonne nouvelle. Et en ce cinquième jour, elle arriva enfin, cette bonne nouvelle. J’étais parti prendre un café, pour tenir éveillé, quand je vis soudain le médecin entrer dans la chambre. Je m’inquiétais tout de suite, espérant qu’il n’y ait pas de complications. Quand il m’annonça que l’activité cérébrale était normale, je ne pus m’empêcher de me remettre à pleurer, tout en souriant cette fois. Je m’en fichais du temps que le réveil prendrait tant qu’il se réveillait en étant comme autrefois. Même si bon, si cela pouvait éviter de prendre trop longtemps, cela m’arrangerait. Les deux jours suivant me parure durer une éternité. Le septième jour, j’avais pris la liberté de m’allonger au côté du jeune homme, la tête posé sur son torse. Je ne l’avais pas fait depuis son admission à l’hôpital parce qu’il avait été branché de partout et avec une assistance respiratoire mais désormais qu’il n’avait plus cette dernière, j’avais pris un peu plus de liberté. Et j’avais enfin retrouvé le sommeil, allongé contre Ciaràn. Alors que je dormais, je sentis soudain un baiser se poser sur mon front, me réveillant doucement. C’était exactement la façon que mon fiancé avait de me réveiller le week-end quand le réveil ne sonnait pas. J’ouvris difficilement les yeux, pas encore tout à fait remise du manque de sommeil. Cela se voyait d’ailleurs aux cernes que je pouvais avoir sous les yeux. Je relevais la tête pour voir que Ciaràn était réveillé mais l’information mit du temps à monter au cerveau. « Bonjour toi… » J’allais reposer ma tête contre son torse quand je me rendis soudain compte qu’il était réveillé, qu’il n’était plus dans le coma. Je me redressais vivement avec de me tourner vers mon bel endormi, la stupeur se lisant sur mon visage. « Ciaràn… » Je dus même me pincer pour être sûr que je n’étais pas encore dans mon rêve. Mais au vue de la douleur, je ne rêvais pas. Je glissais une main sur son visage, ne pouvant m’empêcher de me remettre à pleurer, de joie cette fois. « Tu m’as fait tellement peur. Oh mon amour. » Je me penchais au-dessus de lui, retrouvant mon sourire, pour déposer un baiser sur ses lèvres tout en prenant garde à bien prendre appui sur le lit et pas sur le torse de mon aimé. Je m’éloignais cependant quelques secondes pour prendre mon téléphone et envoyer un sms à Jazz pour la prévenir que son frère était réveillé. J’aurais tout le temps de prévenir le reste de ma famille plus tard, j’avais voulu que la sœur de Ciaràn soit la première au courant. Je reviens auprès du jeune homme, un sourire aux lèvres. « On a eu tellement peur pour toi. Comment tu te sens? » Question au combien importante après tout, c'était lui qui c'était pris deux balles. Et comme je savais l'effet que cela faisait, je m'inquiétais beaucoup pour le jeune homme. Je ne pus m'empêcher de prendre sa main dans la mienne, la serrant délicatement, avec bonheur.
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MessageSujet: Re: Laugh with death • Ciaràn Laugh with death • Ciaràn EmptyDim 25 Juin - 21:59

Le parfum d'éden dans ses bras était une bénédiction. Il était vivant. Il avait survécu et désormais il savait ce que cela faisait de prendre une balle. Ou du moins deux. Le jeune homme souriait doucement en la voyant endormie. On baiser était doux Mais pas autant sur le regard qu'il posait sur elle lorsqu'elle s'éveillait. Ciaran riait doucement avant de grimacer sous la douleur ressentie. Il se redressait doucement dans son lit avant de répondre au baiser de sa compagne et d'essuyer ses yeux mouillés de larmes. "Eh ne pleure pas. Je sais ce que ça fait d'être abattu" lâchait il en riant doucement. Il fut néanmoins surpris par les paroles de la jeune femme. "On ?! On qui ?!" Demandait il avant de voir Jazz franchir la porte. "Jazzie !" Lançait il surpris. Sa sœur pleurait à chaude larmes "j'étais sur la route quand Éden m'a envoyé un texto ... Espèce de gros debile tu as voulu jouer les Gruyère !!" Lançait elle avant de le serrer doucement "je suis contente que tu sois en vie ! Mais puisque monsieur faisait un gros dodo, j'ai fais la rencontre de la charmante future madame. " à ses mots ciaran riait longuement. Une infirmière vient bien vite s'assurer que tout allait pour le mieux. Une main sur son visage, le jeune homme constatait sa barbe et grimaçait. "Je dois ressembler à la Bête non ?!" Lançait il amusé. Redressé dans le lit, il serrait Éden contre lui. La pauvre semblait épuisée. Ciaran passait quelques temps à discuter avec sa sœur et Éden avant d'être transféré dans une unité de soins conventionnels en cardiologie. Le jeune homme eut Alors la visite de ses beaux parents ainsi que ses collègues aux bras chargés de chocolats. Jazzie finit par laisser les amoureux tous les deux. Ciaran attrapait la main de la jeune femme pour la faire allonger dans le lit à ses côtés. "Enfin seuls" lâchait il en souriant. Il déposait un doux baiser sur ses lèvres "dis moi ça fait combien de temps que tu n'as pas dormi toi ?! Tu ferais bien de rentrer. Kinaï doit pleurer tout seul mon pauvre bébé !" Lâchait il en grimaçant. "Fais moi plaisir Éden. Rentre à la maison et va te reposer. S'il te plaît. Tu es épuisée. Je suis réveillé et en vie. Tu n'as rien à craindre." Dit il en la serrant contre lui. Il caressait doucement ses cheveux. Elle était visiblement à bout de nerf. Si elle pouvait dormir aux soins intensif pas sur qu'elle soit acceptée dans cet étage. "Embrasse Kinaï pour moi d'accord. Mon pauvre bébé" lâchait il en souriant.

Lui même avait besoin de repos. Il avait peut être dormi longuement néanmoins il était encore affaibli. Il craignait déjà le retour à la maison tant il allait s'ennuyer à force de ne rien pouvoir faire... Le jeune homme saluait Alors la jeune femme visiblement résignée ou plus tôt forcée à rentrer. "Tu m'appelles si tu en as envie. Je t'aime Éden " lâchait il en souriant. Ciaran s'endormit peu après son départ épuisé. Il espérait réellement rentrer au plus vite. Sa maison mais surtout son chien lui manquait. Son petit kinai qui devait penser qu'on avait abandonné.
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MessageSujet: Re: Laugh with death • Ciaràn Laugh with death • Ciaràn EmptyDim 25 Juin - 21:59

Ciaràn était réveillé, il était vivant, réveillé et comme avant. J’étais tellement contente que je ne pouvais m’empêcher de pleurer. Mes nerfs étaient simplement en train de craquer. Sept jours que je ne dormais qu’à moitié, réveillé en sursaut au moindre bruit suspect d’une des machines. Je manquais cruellement de sommeil mais j’allais rapidement pouvoir en retrouver un digne de ce nom maintenant que Ciaràn était réveillé. Je ne pus m’empêcher de faire la moue face à ce qu’il me disait. « C’est pas drôle, je me suis fait un sang d’encre. » Ce qui était en partie vraie. Certes, ce n’était pas drôle mais au moins, cela prouvait que Ciaràn était toujours le même, que ses deux arrêts cardiaques n’avaient pas atteint le cerveau. Quand il me demanda de qui je voulais en disant on, je n’eus pas le temps de répondre que Jazz franchissait la porte de la chambre, en larmes elle aussi. Je ne pus retenir un petit rire face aux paroles de ma future belle-sœur. Je lui laissais néanmoins la place pour qu’elle vienne près de son frère pour qu’elle puisse le prendre dans ses bras. En quelques jours, Jazz était réellement devenue une amie pour moi. C’était une jeune femme adorable, drôle et terriblement attachante. Nous nous étions réciproquement remonté le morale les jours où nous perdions espoir chacune notre tour et j’adorais la jeune femme. Une infirmière passa vérifier que tout allait bien et elle repartit rapidement après. Je ne pus que sourire quand Ciaràn remarqua sa barbe. « Je dois dire que ça te va plutôt bien. C’est sexy. » Ce qui était vrai, la barbe allait bien à Ciaràn. Le jeune homme fut ensuite transféré dans une autre unité. Il quittait les soins intensifs, pour mon plus grand plaisir. J’avais également prévenu mes parents que Ciaràn était réveillé et je ne fus donc guère surprise de les voir passer la porte de la nouvelle chambre de mon fiancé. Ses collègues arrivèrent également avec les bras plein de chocolats et je ne pus m’empêcher de sourire en voyant ça. Ce n’était pas les balles qui allaient tuer Ciaràn mais bel et bien la crise de foie qui se profilait à l’horizon. L’après-midi passa rapidement avec tout ce petit monde et bientôt, il ne resta plus que moi et Ciaràn dans la chambre. Je m’allongeais aux côtés de Ciaràn, souriante. Pendant sept jours, j’avais perdu mon sourire et j’avais oublié la sensation que cela pouvait faire d’être heureuse. Il me demanda alors combien de temps cela faisait que je n’avais pas dormis et je ne pus retenir une grimace. « Sept jours… Je suis resté à ton chevet de la sortie du bloc opératoire jusqu’à maintenant. Je ne pouvais pas te laisser, j’avais trop peur qu’en revenant, tu sois… » Je ne pus finir ma phrase, la gorge serrée par des sanglots. La semaine que j’avais vécue était certainement la pire de toute ma vie. Ciaràn me demanda alors de lui faire plaisir et de rentrer à la maison. Je n’en avais pas spécialement envie mais il avait raison, il était réveillé et bien vivant alors je pouvais rentrer à la maison et préparer son retour dignement. Et aussi permettre à Kinaï de rentrer à la maison. Il avait passé la semaine chez mes parents et je savais que ça lui ferait du bien de rentrer même si Ciaràn ne serait pas encore là. Je hochais la tête en déposant un baiser sur les lèvres du jeune homme. « Je reviens demain dans l’après-midi. » Parce que j’avais des choses à faire demain matin et des choses importantes.

Quittant l’hôpital, je soupirais légèrement. J’étais épuisée et une bonne nuit de sommeil me ferait le plus grand bien. Je fis un détour par chez mes parents, récupérant notre bébé avant de le ramener à la maison. Il semblait tout triste mais cela semblait aller un petit peu mieux quand on fit chez nous. Bien sûr, il chercha Ciaràn partout et je lui expliquais que papa était à l'hôpital mais qu’il allait bien. Dommage que les animaux ne soient pas accepté dans les unités de soins, j’aurais bien emmené Kinaï faire un petit coucou à Ciaràn. Je me couchais dans mon lit pour la première fois depuis une semaine, en compagnie de Kinaï. Je n’avais pas à cœur de le laisser dormir dans le salon et je ne voulais pas dormir toute seule dans le lit que je partageais avec Ciaràn. Le lendemain matin, je me réveillais assez tard mais complètement reposée. Je pris mes dispositions pour avancer la date du mariage. Je refusais d’attendre encore un an pour me marier et même si cela risquait de ne pas plaire à Ciaràn, je m’en fichais un peu. Avec son accident, je ne me voyais pas attendre l’année prochaine. Si j’avais bien compris ce qu’avait dit le docteur quand j’étais partie de l’hôpital, le jeune homme allait avoir une longue convalescence à la maison, environ deux mois, alors nous aurions tout le temps de préparer le mariage tous les deux. J’avais donc misé sur un mariage dans quatre mois, en plein mois de Juillet. Je lançais les invitations pour le mariage, Ciaràn et moi avions déjà sélectionné les photos et les couleurs pour les faire parts. Il ne restait donc qu’à les faire fabriquer et c’était le fabriquant qui se chargerait de les envoyer. Bien sûr, personne n’était encore au courant que j’avançais la date du mariage, je voulais que Ciaràn soit le premier à savoir. Je pris un petit repas avant de me rendre à l’hôpital. Les visites étaient généralement interdites le matin, le personnel profitant de ce temps sans les familles pour faire les soins. Alors, j’avais toute mon après-midi à passer avec mon fiancé. Arrivé devant sa chambre, je toquais doucement en souriant. « Coucou, me revoilà. » Je déposais mon sac sur le fauteuil avant de m’asseoir sur le lit pour déposer un baiser sur les lèvres du jeune homme. « Alors, comment c’est passé ta nuit? » Je glissais ma main sur la barbe de Ciaràn en souriant. J’avais bien raison, la barbe lui allait bien. Enfin, ce type de barbe oui. Par contre, je ne le voyais strictement pas avec une barbe type bucheron canadien. Oui, cela faisait assez stéréotype mais je pouvais me le permettre, un de mes oncles avait été bucheron et il portait toujours une barbe très longue. « Au fait, on oublie le mariage dans un an, je te préviens. » Je ne voulais pas lui dire tout de suite que j’avais simplement avancé la date, je voulais voir s’il comprenait tout de suite ou pas.
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MessageSujet: Re: Laugh with death • Ciaràn Laugh with death • Ciaràn EmptyDim 25 Juin - 21:59

Le moins qu'on puisse dire, c'est que Ciaràn n'avait en rien perdu sa bonne humeur et son sourire habituel. Il avait besoin de cela, besoin de rendre le sourire à Eden et d'effacer ses larmes. Il était néanmoins épuisé, mais surtout heureux de pouvoir serrer à nouveau la jeune femme, qui ne l'avait pas quitté une seule minute. Après une douloureuse séparation, Ciaràn s'était tout bonnement endormi comme une masse tant il était épuisé, et ce malgré qu'il ait passé une semaine entière dans le coma. Le jeune homme fut réveillé par les infirmières pour ses soins. Après avoir été opéré et être sorti du coma, Ciaràn aurait sans doute du lever le pied, mais il n'y parvenait pas. Il renvoyait gentiment les infirmières, les assurant qu'il saurait se laver seule. Comme si leurs intentions cachées ne lui avaient pas sauté aux yeux. Heureusement qu'Eden était absente, auquel cas, elle leur aurait sans doute arraché les yeux. Après avoir rapidement fait sa toilette, Ciaràn enfilait son jogging et restait torse nu en attendant qu'une infirmière vienne refaire ses pansements. Son bras gauche en écharpe, Ciaràn passait sa main droite sur sa barbe négligée. Il entreprit alors de la tailler, tout en gardant une certaine longueur, puisque Madame Whitaker trouvait que cela lui allait à merveilles. "Effectivement, ça me donne un petit côté sexy" Lâchait il devant la glace.
Comme de bien entendu, l'infirmière prit tout son temps pour faire son pansement, histoire de bien profiter de la vue, ce qui ne manquait pas d'agacer Ciaràn. Le jeune homme passait le reste de la journée à se balader dans l'hôpital malgré l'avis des infirmières. Il se hâtait néanmoins de rejoindre sa chambre en début d'après midi, pour ne pas se faire tirer les oreilles par Eden qui ne manquerait pas de lui faire quelques remontrances. D'ailleurs, Ciaràn se trouvait debout, devant sa fenêtre du troisième étage lorsqu'elle apparu dans la chambre. Ciaràn se recouchait aussitôt, lui offrant une moue désolée pour s'excuser de ne pas être resté au lit. Mais elle le connaissait suffisamment pour savoir qu'il était incapable de tenir en place trop longtemps. "Voilà la plus jolie" Lançait il, caressant sa joue en rendant son baiser. Elle semblait s'être bien reposée. Elle était littéralement rayonnante. Ciaràn buvait un peu d'eau avant de regarder la jeune femme, caressant sa main doucement "Disons que ce n'était pas la meilleure nuit de ma vie. Ma fiancée me manquait beaucoup trop. Et puis les visites nocturnes intempestives des infirmières m'ont réveillé plusieurs fois, d'autant plus qu'il y'en a une qui portait des talons, alors ... "Lançait il en haussant doucement les épaules. "Et toi ?! Comment va mon bébé Kinaï ?!" Demandait il alors, curieux de savoir s'il manquait au chiot. A vrai dire, il était toujours collé aux baskets de Ciaràn à la maison. Il devait sans doute être encore extrêmement triste. Ciaràn souriait doucement à sa jolie brune avant de froncer les sourcils aux paroles de cette dernière. Il était surpris, mais surtout extrêmement déçu. "Tu veux annuler le mariage ...?!" Lancait il décu. Il passait alors une main dans sa nuque avant de grimacer "Très bien... Je comprends. Ca ne fait rien. Au fond, on a pas besoin de se marier pour s'aimer à la folie" Lancait il en caressant doucement la main de la jolie brune. "J'avais déjà choisi mon costume. Mais c'est pas très grave. J'irai le rapporter" Dit il avant de voir la jeune femme changer littéralement d'expression. Il la regardait surpris avant de l'écouter. Quel imbécile. Biensur qu'ils n'allaient pas annuler le mariage.
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MessageSujet: Re: Laugh with death • Ciaràn Laugh with death • Ciaràn EmptyDim 25 Juin - 22:00

Une fois à la maison avec Kinaï, je sentis mon cœur se serrer légèrement en voyant le chiot chercher Ciaràn partout. Mais je me rassurais en me disant que ce n’était bientôt plus qu’une question de jour avant que le jeune homme ne revienne chez nous. J’avais déjà hâte qu’il quitte l’hôpital car dormir dans mon grand lit sans pouvoir me pelotonner contre Ciaràn avait été assez difficile à vivre. Au réveil, je pris le temps de prendre un petit déjeuner rapide avant de commencer les préparatifs pour le mariage. Etant donné que j’avais avancé la date, j’avais commencé les recherches pour trouver une salle libre et surtout, trouvé des idées de décorations. Il faudra qu’on en discute avec le jeune homme mais je prenais déjà un petit peu d’avance, que l’on ne parte pas de zéro, ce serait assez long sinon. Après un déjeuner rapide, je partis en direction de l’hôpital, pressé de retrouver mon fiancé. Je fus surprise de le trouver debout mais cela faisait tellement plaisir de ne pas le voir coucher que je ne pris pas le temps de râler. Je souris quand j’entendis la réponse à ma question sur comment c’était déroulé sa nuit. Lui aussi m’avait manqué, terriblement même. « Ma nuit aussi a été un peu particulière. Kinaï va bien, tu lui manques beaucoup, il n’a pas arrêté de te chercher dans la maison. » Mais ce n’était plus qu’une question de temps avant que le jeune homme ne rentre à la maison pour faire sa convalescence. Et j’en avais terriblement envie. Cela n’aurait tenu qu’à moi, je l’aurais kidnappé pour qu’il rentre à la maison dès hier soir mais ce n’était pas raisonnable. Je lui fis part ensuite du fait que le mariage n’aurait pas lieu dans un an et je ne pus m’empêcher de sourire légèrement en l’entendant me demander si j’annulais le mariage. J’allais lui répondre quand il reprit la parole, me faisant faire la moue. « Laisses-moi finir. Le mariage n’aura pas lieu dans un an parce que j’ai pris soin d’avancer la date. Je ne veux plus attendre. » Avec l’accident que Ciaràn avait eu il y a une semaine, je ne voulais plus attendre. Déjà que j’avais été plus qu’impatiente suite à sa demande en mariage, je ne pouvais plus tenir maintenant. Mais quand même, j’étais assez amusé que mon fiancé ait pensé que je voulais annuler le mariage, cela ne me ressemblait pas. Je voulais tellement me marier que jamais l’idée d’annuler ne m’était venu à l’esprit. Je glissais ma main contre la joue du jeune homme en souriant. « Et dire que tu pensais que je voulais annuler. Hors de question. » Je m’allongeais finalement aux côtés de Ciaràn, me glissant contre lui, son bras autour de moi. Je n’avais pas pu passer ma nuit de cette façon alors il fallait bien que je rattrape le temps perdu. Ma tête posé dans le creux de son épaule, ma main posé sur son torse tout en évitant les pansements, je me sentais bien. « Il va falloir que l’on voit quand tu vas pouvoir rentrer à la maison, c’est trop vide sans toi. » Et je n’avais pas aimé me retrouver toute seule avec juste Kinaï. Je me doutais bien que Ciaràn allait devoir rester encore quelques temps à l’hôpital mais si cela pouvait ne pas trop s’éterniser, ce serait franchement super. Nous avions tellement de choses à préparer pour notre mariage et j’étais déjà tellement impatiente que je ne savais pas trop comment j’allais pouvoir tenir pendant les prochaines semaines.
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MessageSujet: Re: Laugh with death • Ciaràn Laugh with death • Ciaràn EmptyDim 25 Juin - 22:00

Les journées de ciaran paraissaient tellement longues. À vrai dire il n'avait pas beaucoup d'occupation si ce n'est la télévision où se balader dans les couloirs mais avec un pied à perfusion autant dire que c'était assez désagréable. Le jeune homme souriait doucement en voyant néanmoins Éden arriver. Elle était pile à l'heure pour les visites et comme de bien entendu, la jolie brune avait retrouvé le sourire. Retrouvant sa place dans le lit, Ciaran souriait à la jeune femme en l'écoutant parler de sa nuit et du fait que Kinai était perdu dans la maison. Décidément ce chiot était un amour. Le jeune homme passait énormément de temps avec lui Alors il comprenait combien il pouvait lui manquer. Lui même avait un pincement au cœur en pensant au chiot qui lui manquait beaucoup. "Mon pauvre bébé... Et si tu allais le chercher ?! Il fait bon on pourrait passer un peu de temps dehors Ca nous ferait du bien à tous les deux" malheureusement les chiens étaient interdis dans les hôpitaux donc Ciaran n'avait d'autre choix que de retrouver son chiot dans le jardin de l'hôpital. Heureusement qu il faisait doux aujourd'hui.

Allongé dans le lit, Ciaran observait Éden un large sourire aux lèvres. Elle était belle à n'importe quel moment de la journée. Il n'en revenait pas d'en être arrivé jusque ici avec elle, lui qui pensait finir sa vie seul dans son coin. Son sourire s'effaçait néanmoins peu à peu en écoutant Éden. Ciaran avait tout de suite mal compris les paroles de la jeune femme qui s'était hâté de se reprendre, rassurant le jeune homme. "Avancer le mariage ?! Mais tunes sure qu'on aura suffisamment de temps pour tout préparer ?! Je compte me marier une seule fois donc je ne veux pas bâcler le plus beau jour de notre vie. " Biensur qu'il était d'accord avec Éden. Mais il craignait de ne pas avoir suffisamment de temps pour tout faire. Il ne voulait surtout pas gâcher cette journée avec une préparation express. "Si tu es sure de toi Alors je te suis. " dit il finalement en embrassant la jeune femme avant de la serrer contre lui, caressant doucement ses cheveux. La serrer contre lui lui avait beaucoup manqué. Ils dormaient tous les jours dans cette position Alors être seul dans ce lit commençait à me peser si bien qu'il comptait les heures qui lui restaient à profiter d'éden. "Ne me dis pas Ca Bé... je déteste être enfermé ici. Je ne peux rien faire... ma maison me manque et ma femme me manque tous les soirs et tous les matins. C'est vraiment pesant... J'ai hâte de pouvoir rentrer ..." avouait il tristement. Il était vraiment attaché à Éden et à Kinai. Il crevait d'envie de retrouver sa vie d'avant. "Je t'aime Éden. Je pense que le fait d'avoir frôlé la mort m'a ouvert les yeux sur toutes les choses que je voudrai vivre avec toi. D'ailleurs, Jazz m'a glissé le mot que tu voudrais fonder une famille. Pourquoi ne jamais m'en avoir parlé ? "Demandait il en souriant. "J'aime beaucoup les enfants. Je suis un peu gauche avec les tout petits mais bon ... après le mariage, on fondera notre famille. Je pense que Kinai ne serait pas contre de devenir grand frère. Et puis je suis absolument sûr que tu feras une maman merveilleuse ... Je t'imagines parfaitement enceinte." Dit il en Li souriant avant de l'embrasser longuement
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MessageSujet: Re: Laugh with death • Ciaràn Laugh with death • Ciaràn EmptyDim 25 Juin - 22:00

Si les journées paraissaient longues à Ciaràn, elles l’étaient également pour moi. Après m’être occupée des préparatifs pour notre mariage, j’avais tourné comme un lion en cage dans la maison en attendant l’heure des visites. Je n’avais pas réussis à m’asseoir dans le canapé pour regarder la télé et j’avais fait un grand tour avec Kinaï pour me changer les idées. Et quand l’heure était enfin arrivée, j’avais sauté dans ma voiture telle une furie pour me rendre le plus vite possible jusqu’à la chambre de Ciaràn. Une fois auprès de mon compagnon, je souris quand il me proposa d’emmener Kinaï pour qu’il lui puisse le voir. Je n’y avais aucunement pensé mais c’était une excellente idée. Kinaï serai content de revoir le jeune homme et cela ferai également plaisir à ce dernier. « J’irais le chercher tout à l’heure, pas de problème. » Ou je pouvais toujours demander à mon père d’aller chercher le chiot pour nous l’emmener à l’hôpital. Parce que je n’avais pas envie de quitter Ciaràn. Mais j’avais encore le temps d’envoyer un sms à mon père. D’autant qu’il serait lui-même ravie de pouvoir voir Ciaràn. Toute ma famille c’était terriblement inquiété pour le jeune homme pendant sa semaine de coma. Je lui fis ensuite part de mon envie d’avancer le mariage et il semblait un peu hésitant. Il avait raison d’une certaine manière, cela précipitait un peu les choses mais en même temps, je ne pouvais plus attendre. Il fut néanmoins d’accord pour me suivre dans cette aventure et je déposais un baiser à la commissure de ses lèvres en souriant. « Rassure toi, j’ai pris des jours de congés alors on pourra passer nos journées à tout prévoir. » Je ne comptais pas encore lui parler de mon envie de changer de métier, c’était encore un peu tôt d’autant que je ne savais pas moi-même si c’était ce que je voulais. Je soupirais de bien-être quand le jeune homme me serra contre lui, cela m’avait tellement manqué. Je lui fis ensuite part du fait qu’il faudrait voir avec le médecin pour savoir combien de temps il restait avant que Ciaràn ne puisse sortir de l’hôpital. En tout cas, je pouvais comprendre que le jeune homme ne se sente pas bien à l’hôpital, je ne comprenais que trop bien. Mais il devait quand même se rendre à l’évidence que ce n’était pas non plus à la maison qu’il pourrait faire quelque chose. Je serais sur son dos tout le temps et gare à lui s’il venait à ne pas se reposer. « Allez, dis-toi que ce n’est qu’une question de deux ou trois jours. » Parce qu’il était déjà debout, il marchait et ça avait l’air d’aller alors peut-être qu’il serait rapidement sorti. Quand il me parla de fonder une famille, je ne pus retenir un petit sourire. Je ne pensais pas aborder ce sujet aujourd’hui mais ce n’était pas plus mal après tout. « Je voulais que l’on prenne notre temps, qu’on se focalise d’abord sur le mariage pour ensuite parler enfants… » Je ne pus m’empêcher de rire légèrement quand il ajouta qu’il m’imaginait parfaitement enceinte. Et pour être honnête, c’était également la même chose pour moi, je m’imaginais très bien enceinte. Je glissais mes bras autour de son cou quand il m’embrassa longuement. Quand ce dernier prit fin, je ne pus m’empêcher de glisser quelques mots à l’oreille du jeune homme. « Dommage que l’on soit à l’hôpital… » Je savais qu’il allait parfaitement comprendre ce que je voulais sous-entendre. Je ne pus m’empêcher de rire avant de reposer ma tête contre l’épaule de Ciaràn. Mon téléphone vibra dans ma poche et quand je vis que c’était mon père, j’en profitais pour lui demander d’aller chercher Kinaï. Il accepta avec plaisir et m’annonça rapidement qu’il serait bientôt là. Pendant tout ce temps, je n’avais pas quitté les bras de mon fiancé, profitant pleinement du moment en souriant. Je pouvais sentir la poitrine de Ciaràn se soulever à chacune de ses respirations et si je faisais bien attention, je sentais également les battements de son cœur. Une douce mélodie à mes oreilles. Je finis par me lever en souriant. « Allez, viens, on va faire un tour. » On marcha au rythme de Ciaràn jusqu’à arriver dans les jardins de l’hôpital où mon père nous attendait déjà avec Kinaï.
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MessageSujet: Re: Laugh with death • Ciaràn Laugh with death • Ciaràn EmptyDim 25 Juin - 22:01

Habitué à bouger beaucoup Ciaran ne supportait pas de rester enfermé. C'était un véritable supplice pour le jeune homme et Ca be faisait que commencer puisque le beau brun était écarté durant deux mois le temps que ses blessures cicatrisent. Il savait qu Éden serait derrière son dos H24 pour le ralentir et bien su il l'aimait éperdument il savait qu elle allait lui courir sur le haricot. De toute évidence Ciaran se doutait qu Éden avait pris des congé. Il ne l'imaginait pas autrement en vérité. Il était d'ailleurs touché qu'elle prenne tellement soin de lui. Il avait énormément de chance d'être tombé sur cette jeune femme. "Oh je vois. On aura tout le temps de préparer notre mariage dans ce cas." Dit il en riant doucement avant d'embrasser sa jolie brune.

Ciaran avait bien l'intention de fonder une famille avec Éden. Il ne s'imaginait pas devenir père avec une autre femme qu'elle. Il était d'ailleurs heureux d'avoir appris par sa sœur qu Éden tenait à devenir Maman le mariage n'étant plus qu'une question de temps ils pourraient rapidement passer à la seconde étape, le bébé. Mais avant Ca leur premier bébé semblait arrivé puisqu Éden mit fin à leur étreinte en lui signalant que Leur chiot était en vas avec le père d'eden. Ciaran souriait en voyant le chiot au loin par la fenêtre de sa chambre. Attaché, il piétinait en se demandant ce qu'il devait faire la. Ciaran accélérait le pas pour retrouver son fidèle compagnon. À peine le chiot eut il aperçu Ciaran qu'il tirait fermement sur sa laisse, en pleurant et remuant la queue, manquant au passage de faire tomber le père d'eden venu l'accompagner. Tout sourire, Ciaran s'accroupit à quelques mètres du chien qui fut finalement libéré par Monsieur Hill. Courant à une allure folle, Kinaï renversait Ciaran en arrière avant de le couvrir de lechouille et d'aboyer fortement. ""Eh mon gros ! Doucement enfin ! " lâchait il en le caressant doucement de son bras valide. "Espèce de brute va" lançait il joyeusement avant de se redresser, le chiot de calmant peu à peu, sans quitter les talons de Ciaran qui reprit la laisse en main. "Je pense qu'effectivement je lui ai manqué." Lançait il a Éden en souriant. Il partit Alors saluer son père qui ne manquait pas d'éloge sur son acte héroïque. Venant du père de la femme qu'il avait sauvée cela ne l'étonnait qu'à moitié. Il prit cependant congé auprès du couple pour aller prendre un café en les laissant se promener un peu. Ciaran prit Alors la main d'éden en se baladant avec leur chiot dans les jardins de l'hôpital. "Tu as des idées pour les décos et tous les préparatifs du mariage, Madame Whitaker. " lâchait il en souriant. En fin de compte ciaran était heureux d'être en vie pour pouvoir dire oui à sa belle brune. Prenant place sur un banc, il déposait un doux baiser dans le cou d'eden en souriant en coin "Effectivement ... dommage qu'on soit à l'hôpital. Sinon je ne donnerai pas cher de tes vêtements. Ca risque d'être penible de devoir me priver de faire l'amour à ma femme pendant deux mois. Je ne suis pas sûr de respecter cet ordre là "
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MessageSujet: Re: Laugh with death • Ciaràn Laugh with death • Ciaràn EmptyDim 25 Juin - 22:01

J’avais beau avoir pris des jours de repos pour être aux côtés de Ciaràn, j’espérais ne pas trop lui imposer mon rythme et le laisser se reposer un peu… Bien que je me doutais un peu qu’il n’allait pas beaucoup le faire pendant les deux mois à venir. Après tout, c’était un jeune homme qui avait besoin d’action comme son choix de métier le démontrait et il allait certainement très mal supporter l’inactivité que ses blessures allaient lui imposer. Mais j’allais lui parler des préparatifs du mariage pendant deux mois alors il y avait de fortes chances pour qu’il tienne quand même un peu en place. J’eus un sourire tout en hochant la tête quand Ciaràn rebondit sur le mariage et le temps qu’il allait nous falloir pour le préparer. J’avais à peu près tout bien prévu pour se faire et j’avais presque un planning près établi en tête avec les jours où y allait falloir parler mariage et quels sujets abordés. Enfin, pas vraiment à ce point-là non plus mais j’avais quelques idées. Une chose était pourtant certaine, le mariage n’était que la première étape entre Ciaràn et moi. J’avais envie de fonder une famille avec le jeune homme, envie que j’avais certes eu avec Ethan mais après plusieurs mois de relation. J’étais sorti cinq ans avec mon ancien fiancé et nous n’avions parlé bébé que quatre mois avant notre séparation donc plus de quatre ans et demie après notre mise en couple. Avec Ciaràn, j’étais certaine d’avoir trouvé le bon alors je voulais lui parler de mes projets même si j’avais un peu hésité à lui parler de mon envie d’enfant. Après tout, je voulais le faire après le mariage mais son accident m’avait fait revoir mes plans. Je n’avais plus peur de lui en parler, d’autant que lui aussi semblait vouloir des enfants avec moi. Alors que je me sentais bien dans les bras de Ciaràn, mon père m’envoya un sms pour me dire qu’il se trouvait en bas avec Kinaï et je me défis donc de l’étreinte du jeune homme tout en lui annonçant la bonne nouvelle. Le chiot fut adorable avec Ciaràn même si j’eus un peu peur pour mon fiancé quand il se fit bondir dessus et qu’il tomba en arrière. Mais loin de moi l’idée de gronder le chiot, il était tellement content de revoir son papa. Je hochais simplement la tête quand Ciaràn me confirma l’idée qu’il avait dû manquer à Kinaï. Mon père salua chaleureusement le jeune homme, cela changeait quand même de la première fois où les deux hommes c’étaient rencontrés, il y a un peu moins d’un an désormais. Mon père finit par nous laisser tous seuls avec Kinaï et je me serrais contre mon fiancé quand ce dernier me prit la main en me parlant décorations et préparatifs du mariage. « On en discutera quand tu seras à la maison. Mais j’ai quelques idées oui, notamment concernant la salle et la décoration. » Chaque chose en son temps. Pour l’instant, il fallait profiter d’être dehors avec Kinaï, nous aurions tout le temps après pour parler du mariage et des préparatifs. En tout cas, me faire appeler Madame Whitaker me plaisait de plus en plus et je ne pouvais m’empêcher de sourire en l’entendant m’appeler ainsi. Je m’étais déjà habitué à mon nouveau nom de famille même si je ne l’avais pas encore, ce qui était quand même bon signe. Le jeune homme prit place sur un banc et je m’assis à ses côtés avant de sentir ses lèvres dans mon cou. Le pouvoir de séduction de Ciaràn n’avait pas faiblit et je ne pouvais m’empêcher de me mordiller les lèvres. « Ne m’oblige pas à te kidnapper ce soir pour te séquestrer à la maison et faire de toi mon esclave sexuel… » Je tournais la tête sur le côté, cherchant les lèvres du jeune homme pour les capturer avec les miennes. Il avait toujours réussi à me donner envie de lui quel que soit la situation mais il fallait que je me contienne. Ciaràn se réveillait tout juste d’une semaine de coma après avoir pris deux balles. Je ne voulais pas non plus trop le fatigué. « T’es intenable quand même. » Bon, c’était un peu l’hôpital qui se foutait de la charité étant donné que je l’avais déjà réveillé une ou deux fois en pleine nuit pour un câlin mais ce n’était pas pareil. Glissant le bras valide de Ciaràn autour de mes épaules, je me pelotonnais contre le jeune homme en souriant, caressant d’une main distraite la cuisse de mon fiancé.
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MessageSujet: Re: Laugh with death • Ciaràn Laugh with death • Ciaràn EmptyDim 25 Juin - 22:01

Ciaran avait finalement du prendre son mal en patience puisqu'il ne pu quitter l'hôpital qu'une semaine après être sorti du coma. De nouveau chez lui, il avait repris ses marques et ses habitudes bien qu'il était forcé de se reposer. Il n'allait sûrement pas contredire Éden à ce sujet. Il sentait lui même qu'il avait besoin de lever le pied. Néanmoins il entreprit de faire quelques recherches pour le mariage. Toutes ses journées se ressemblaient Mais pour le coup cela ne lui déplaisait pas. Après une grasse matinée avec Éden au lit, Ciaran se levait pour déjeuner et prendre une douche après quoi le couple s'installait dans le sofa pour discuter du mariage tout en prenant quelques notes. Le mieux avait été discuté et était finalement réservé pour le mariage. Les invitations avaient été soigneusement pliées, le thème et les couleurs choisies. En l'espace d'un mois tout s'enchaînait a une vitesse folle. Tout était finalement planifié. Il ne restait que quelques détails à peaufiner et toute la décoration à préparer mais le plus gros était déjà prêt.

Aujourd'hui, Ciaran s'était réveillé seul. Éden avait filé au petit matin avec sa mère et Jazz pour choisir sa robe de mariée, une journée très importante pour elle puisqu'elle allait enfin réaliser son rêve de petite fille : enfiler une superbe robe de mariée. Décidément depuis leur rencontre Éden et Jazz étaient inséparables pour le plus grand plaisir de Ciaran. Il était heureux que sa sœur s'entende si bien avec sa future femme. Ce n'était pas tout à fait le cas de son frère, Jay avec qui les relations étaient un peu plus tendues. Néanmoins grand jour oblige, Ciaran avait invité son cadet à son mariage et avait proposé une date pour dîner en famille lui, Jazz et Ciaran en compagnie d'Eden. Il était néanmoins touché que son frère ait pris régulièrement de ses nouvelles après son accident. Finalement peut être que la rancœur d'autrefois était passée.

Après avoir déjeuné et pris une douche, Ciaran partit dans son atelier où il confectionnait d'immenses lettres en bois sur lesquelles seraient attachées des fleurs. Mr & Mrs. Il tenait à réaliser certaines décorations lui même et la jeune femme étant absente pour la journée, il tenait à s'occuper pour avancer les préparatifs. Ciaran était encore dans son atelier lorsque la jeune femme rentrait de sa journée. Il s'entendit même pas la jeune femme derrière lui, entre le bruit de ses machines et sa musique à fond sur laquelle il se trémoussait joyeusement. Il sursautait néanmoins en sentant sa main sur lui. "Oh bon sang ... J'ai failli faire un arrêt. Attention à mon cœur chérie. Le médecin a dit que je ne survivrai pas au prochain !" Lançait il avant de l'embrasser longuement. Il l'observait un instant constatant combien elle était radieuse. Cela ne faisait aucun doute : elle avait définitivement trouvé la robe de ses rêves. "Au vu de ton sourire et de ton regard pétillant, j'imagine que tu as trouvé ta robe. Je peux avoir quelques indices ?!" Demandait il en la serrant contre lui. Il avait vraiment hâte de la découvrir Mais tradition oblige, Éden tenait à garder le secret jusqu'au jour même de leur mariage. Ciaran éteignit finalement ses machines pour rejoindre la maison et se poser dans le sofa avec sa jolie brune dans les bras. "Allez, raconte moi cette journée. J'espère que Jazz n'a pas été trop ennuyante. "
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MessageSujet: Re: Laugh with death • Ciaràn Laugh with death • Ciaràn EmptyDim 25 Juin - 22:01

Une semaine. Ciaràn avait dû rester encore une semaine à l’hôpital avant d’avoir le droit de rentrer à la maison. Elle avait été longue car je rentrais tous les soirs sans mon fiancé à la maison et sa présence me manquait cruellement. Mais un jour, il avait finalement eu le feu vert des médecins, pour mon plus grand plaisir. La vie reprenait tranquillement son cours même si ni lui ni moi ne travaillons encore. Les préparatifs du mariage avançaient bien, nous avions réservé le lieu de la réception et les invitations étaient lancées. J’étais tellement pressée de me marier mais il restait encore tellement à faire. Il nous restait encore à travailler sur la décoration de la salle mais Ciaràn s’en sortait très bien. Heureusement, nous avions bien avancé et il ne restait que quelques petits détails à peaufiner pour rendre ce moment parfait. En un mois, nous avions bien avancé et la date fatidique s’approchait et il me manquait le principal: ma robe de mariée. Mais ce n’était plus qu’une question de temps. Aujourd’hui d’ailleurs, j’avais rendez-vous avec ma mère et Jazz, la sœur de Ciaràn pour trouver la robe, celle que j’allais aimer porter. Levée au matin, j’avais laissé Ciaràn dormir. Son accident l’avait fatigué et je ne voulais pas le déranger dans sa grasse matinée. J’avais pris une douche rapide avant d’avaler un petit déjeuner sur le pouce. Ma mère arriva rapidement et elle me conduisit en ville pour faire les magasins de robe de mariée. On retrouva Jazz sur place. Cette jeune femme était rapidement devenue une très bonne amie même si nous ne nous étions pas rencontré au meilleur moment. Heureusement, ce n’était plus qu’un vilain souvenir et nous préparions un mariage et pas un enterrement. On ne dû faire qu’une boutique pour trouver la robe parfaite. Et encore, heureusement que Jazz était là sinon je serais passé à côté. Je n’étais pas fan des robes que la vendeuse me proposait jusqu’à ce que Jazz ne mette son nez dans les modèles possibles. Et elle trouva exactement ce qu’il me fallait. La robe était parfaite et m’allait comme un gant. Il ne restait plus qu’à trouver le reste, c’est-à-dire une paire de chaussure et un voile. Parce que ma mère voulait que j’aie un voile… Je n’avais jamais compris pourquoi mais c’était une tradition dans la famille Hill alors je devais m’y plier. D coup, ce qui ne devait prendre que quelques heures pris la matinée et une partie de l’après-midi avant que la tenue ne soit parfaite. Je n’osais même pas imaginer la tête de Ciaràn quand il allait me voir pour la première fois remonter l’allée au bras de mon père. Parce que, non contente de m’imposer un voile sur les cheveux, ma mère voulait respecter la tradition et donc la nuit précédant le mariage, je dormirais chez mes parents et je laisserais Ciaràn tout seul. Je n’en avais aucune envie mais voilà, c’était ainsi, je devais me plier à cette idée sans donner mon avis.

Une fois que tout fut prêt, ma mère me reconduisit chez moi tout en me demandant de faire attention à ma ligne parce que sinon, je ne rentrerais plus dans ma robe et se serait dommage. Elle n’avait pas tort. Arrivée chez moi, je fus surprise de ne pas trouver Ciaràn dans le salon, posé dans le canapé comme cela aurait normalement dû être le cas. Mais je savais où le chercher. Je le rejoignis dans son atelier, ne pouvant m’empêcher de sourire en le voyant se trémousser sur de la musique. Et j’eus beau l’appeler, il ne m’entendit pas. Un sourire au coin des lèvres, je m’approchais de lui avant de poser ma main sur son épaule. Son sursaut me fit également sursauter et je fis une légère moue d’excuse quand il prit la parole. « Je t’ai bien appelé mais tu ne m’as pas entendu… » Donc c’était sa faute… Ou peut-être pas. Enfin, on s’en fichait un peu. Le plus important était que je sois rentré et que j’avais trouvé ma robe, enfin. Je lui rendis le baiser qu’il me donna avant de sourire légèrement. « Si tu crois réellement que je vais te gâcher la surprise, tu te trompes mon amour. » Et puis quoi encore? Il allait attendre sagement et n’aurait rien pour tricher car la robe, une fois prête, irait directement chez mes parents où je me préparerais le jour J. On quitta l’atelier de Ciaràn avant d’aller nous poser dans le canapé, comme on le faisait souvent. J’eus un petit rire quand il me demanda comment avait été sa sœur et je ne pus m’empêcher de sourire. « Ne sois pas trop dur avec ta sœur… Sans elle, je serais passé à côté de la robe. La vendeuse ne me présentait que des modèles qui ne me plaisaient pas. Et puis, j’aime beaucoup ta sœur, elle est vraiment mignonne. » Il ne me restait plus que le petit frère à rencontrer mais ce n’était plus qu’une question de temps car, d’après ce que j’avais compris, un repas était prévu entre nous quatre. Serrée contre mon fiancé, je relevais la tête avant de déposer un baiser sur sa joue. « Et toi, comment tu te sens aujourd’hui? » Parce que bon, ce n’était pas moi qui m’était pris des balles dans la poitrine et qui avait failli mourir. Même si le jeune homme était désormais tiré d’affaire, je ne pouvais m’empêcher d’être inquiète.
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